Comme son nom l’indique, cette famille regroupe l’ensemble des caractères dont le dessin laisse apparaître la marque de la main ou de l’outil.
1 Les manuaires
Ce sont des caractères où l’influence de la main est prédominante avec l’intention de ne pas faire une écriture liée.
Nombreux et très utilisés au cours des année 40 à 60, ils se font aujourd’hui plus rares bien que le Comic Sans soit encore très utilisé.
POUR QUEL USAGE ?
N’existe qu’en capitales.
Usage pour certaines plus que populaire.
Très utilisés dans les année 40 – 60.
Forte influence de la main mais posée.
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– Titrages.
– Évoque le populaire et la présence de la main.
Petite histoire de la Comic Sans:
https://www.grapheine.com/histoire-du-graphisme/typographie-la-comic-sans
La Comic Sans
Cette typographie a été dessinée en 1994 par Vincent Connare avec l’objectif de créer un caractère intuitif, ludique et illustratif pour aider les utilisateurs de Microsoft à se servir d’un ordinateur de bureau.
Elle intègre Windows 95 et se voit extrêmement utilisée!
Employée n’importe comment pour n’importe quoi, elle finit par être jugée en 2010 parmi les 50 pires inventions de tous les temps d’après le magazine Time.
La Balloon
Elle a été conçue en 1939 par Max R. Kaufmann, pour American Type Founders, gravé par Bauer Type Foundry en 1936.
Elle n’a pas de lettres minuscules et est dessinée en Light, Bold et Extra Bold. Les deux graisses plus légères sont identiques et peuvent donc être utilisées comme capitales alternatives pour cette police. Elle est notamment utilisée dans les livres, la série télévisée et le film Madeline (1998). Balloon est couramment utilisée pour la signalisation ou l’affichage.
Les scriptes
Ces caractères imitent les lettres liées de l’écriture courante. Ils retranscrivent des outils aussi diverses que la plume, le feutre ou le pinceau «à main levée».
Le mistral
Le Mistral a été dessiné par Roger Excoffon en 1953. Le typographe marseillais voulait capturer dans sa police de caractères le côté impulsif, dynamique et accidenté d’une écriture manuscrite.
Le dessin est très soigné et la rigidité des caractères mobiles en plomb a obligé le typographe à redoubler de rigueur pour garder le sentiment de fluidité dans l’enchaînement des lettres et donner ainsi l’impression au lecteur d’une écriture manuscrite.
Elle semble empreinte de liberté et dégage quelque chose de sincère, de familier et de sauvage.
Très prisé dans les années 1960, le caractère a été surexploité par tous et pour tout jusqu’à devenir désuet et être synonyme de mauvais goût et de ringardise.
Petite histoire du Mistral:
https://www.grapheine.com/histoire-du-graphisme/typorama-04-mistral-excoffon
3 Les gothiques
Modèle Claude Mediavilla, issu de Calligraphie / du signe calligraphié à la peinture abstraite
Les caractères de style gothique s’inspirent des caractères « gotico-antica » du XVe siècle.
L’écriture gothique est parfois appelé est « lettre noire ».
L’écriture gothique est le fruit d’une lente évolution à partir de la Caroline dont les formes arrondies vont peu à peu se resserrer jusqu’à devenir rectilignes et anguleuses certainement dans le but de gagner de la place. Le lien avec l’architecture gothique (arc brisé) en vigueur à cette époque et la brisure de l’écriture n’en est pas moins présent.
POUR QUEL USAGE ?
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– Titrages.
– Typographie très dense et noire.
– Typographie aux angles aigus.
– Évoquer l’époque gothique.