
Stage au BakeHouse Studio
le studio
Dans cet article je vais décrire et analyser mon stage sous plusieurs points importants
les points sont les suivants:
– L’artiste Lisa Hölzl (ma maitresse de stage)
– l’entreprise « BakeHouse Studio »
– l’atelier
– la Production de Lisa
– les Prix
– vente et distribution
– la Promotion et moyens de communication
– revenus de l’artiste
L’artiste Lisa Hölzl

Le travail de cette artiste reflète une combinaison fascinante entre une passion de longue date pour la peinture et une découverte plus récente pour la céramique, née de ses années d’enseignement artistique auprès de divers groupes communautaires dans son studio Bakehouse, situé à Marrickville. Sa pratique artistique s’est enrichie au fil du temps, mêlant subtilement ces deux médiums pour créer des œuvres uniques et captivantes.
L’une des caractéristiques les plus marquantes de son art réside dans son travail sur les totems. Ces sculptures sont constituées d’un assemblage de plusieurs éléments, chacun minutieusement conçu. Avec l’aide de son mari Scott, un menuisier et ébéniste talentueux, elle parvient à donner vie à de grandes structures verticales. Scott fabrique les bases et les supports nécessaires à ses créations, permettant à l’artiste d’explorer librement les formes, les textures et les couleurs dans une harmonie délibérément irrégulière.
Chaque totem est une œuvre profondément réfléchie, où peinture et céramique dialoguent pour former un tout vivant et coloré. Ces sculptures ne recherchent pas la symétrie parfaite, mais expriment plutôt une esthétique organique, célébrant l’imperfection et la spontanéité.
Son parcours:
– Master en enseignement, à Sydney University, Sydney, 2009
– Master en Arts visuels, SCA, à Sydney University, Sydney, 2002
– Bachelor en Arts visuels, avec récompenses, à Sydney University, Sydney, 1999
– Diplôme en Marketing, à University of Technology, Sydney, 1993
– Bachelor en Arts. (Design intérieur), à College of the Arts, Sydney, 1985
L’entreprise Bakehouse Studio

Le BakeHouse Studio se trouve à Marrickville, Syndey en Australie. Le Bakehouse Studio Marrickville est un espace communautaire créatif situé dans une ancienne boulangerie de Marrickville, également l’atelier de l’artiste Lisa Hölzl.
Le Logo de son studio represente donc une bâtisse en reference a son atelier qui a ete fondé dans un vieux bâtiment qui était anciennement une boulangerie d’où le nom « Bakehouse studio » (la maison de la cuisson).
L’atelier

Le studio de Lisa est bien équipé, offrant tout le nécessaire pour soutenir une pratique céramique variée et professionnelle. Il dispose de deux fours pour la cuisson des pièces, d’un bac de décantation essentiel pour le traitement des argiles et des émaux, ainsi que d’un grand espace dédié au stockage et au séchage des œuvres, qu’elles soient celles de ses élèves ou les siennes.
En plus de ces équipements, le studio dispose également d’un laminoir, un tour, de grandes armoires remplies d’émaux et d’engobe et d’un coin apéro a l’entré du studio!
En plus des équipements céramiques de Lisa, le terrain accueille l’atelier de menuiserie de Scott, son mari. Cet espace est entièrement équipé avec tout le matériel nécessaire, comme des scies, des rabots et des tours à bois, permettant la création et l’apprentissage du travail du bois. Ce qui s’avère bénéfique pour Lisa aussi lorsque qu’elle a besoin d’outils ou de matériel en bois.
La production de Lisa


Lisa puise une grande partie de son inspiration dans la richesse de la faune et de la flore australiennes. Ses créations intègrent souvent des éléments comme des fleurs locales ou de majestueux oiseaux, reflétant la beauté de son environnement naturel.
Elle s’inspire également d’un large éventail d’artistes qu’elle admire, qu’ils soient contemporains ou issus de mouvements artistiques plus anciens. Ces influences variées se retrouvent dans ses œuvres, ajoutant une dimension culturelle et esthétique qui enrichit son style tout en conservant une forte empreinte personnelle.
Exemple ci-dessus: ce sont deux des totems que Lisa a réalisé, Frida et Henrietta. Frida s’inspirant de Frida Kahlo et Henrietta de Henri Matisse
Les prix
Les prix des œuvres de Lisa varient principalement en fonction de leur taille, mais également de la complexité de leur conception. Chaque pièce est minutieusement évaluée pour refléter à la fois le temps investi dans sa création et les matériaux utilisés. Lisa s’assure de bien calculer le coût de chaque élément nécessaire à la réalisation de ses œuvres, qu’il s’agisse de la terre , des émaux et/ou des engobes ou des outils spécifiques.
Son approche est réfléchie : elle ne se contente pas de produire, mais veille également à ce que chaque vente couvre non seulement ses dépenses, mais permette aussi une rémunération équitable pour son travail. Cette rigueur lui garantit de ne jamais vendre à perte, tout en proposant des prix justes qui respectent la valeur artistique de ses créations.
En adoptant cette méthode, Lisa parvient à équilibrer sa passion pour l’art et les exigences financières de son activité.
Pour exemple, un totem d’environ de 1m80 sera 3’600 AUD (environ 2340 CHF)
Vente et distribution
Lisa ne met pas particulièrement l’accent sur la vente de ses pièces. La majorité de ses transactions se font grâce au bouche-à-oreille, et ses clients, séduits par son travail, reviennent souvent pour acquérir de nouvelles créations. Toutefois, elle participe occasionnellement à des marchés artisanaux, environ une à deux fois par an.
Elle a également exposé quatre de ses œuvres dans une galerie située à Wollombi, dans la campagne de Nouvelle-Galles du Sud. Cependant, ces pièces ne trouvent pas toujours preneur dans cet espace. Ses plus grosses ventes ont lieu lors d’un événement annuel qu’elle organise dans son studio à la fin de chaque année. Ce « marché » rassemble non seulement ses propres créations, mais aussi celles d’autres artistes qui travaillent dans son atelier.
Cet événement attire une foule d’habitués et de résidents du quartier, créant une ambiance conviviale et chaleureuse. Les visiteurs, souvent déjà familiers avec son univers artistique, apprécient l’opportunité de découvrir de nouvelles œuvres tout en soutenant les talents locaux. C’est dans ce cadre informel et proche de sa communauté que Lisa réalise ses ventes les plus significatives.
Promotion et moyens de communication
Lisa s’appuie largement sur Instagram comme principal moyen de communication. Elle gère également une rubrique sur son site internet où elle partage les actualités du mois. Cette section a suscité l’intérêt de nombreuses personnes, qui se sont inscrites à sa newsletter pour suivre les nouvelles du studio.
En plus de sa présence en ligne, Lisa investit dans des moyens de communication traditionnels. Elle crée des flyers et des affiches qu’elle accroche dans son quartier et distribue à ses amis pour qu’ils les relaient à leur tour. Elle participe également activement aux événements locaux pour se connecter avec les habitants et élargir son réseau.
Ce mélange de stratégies digitales et locales, associé au bouche-à-oreille, joue un rôle central dans le développement de son activité. Cela lui permet de maintenir une proximité avec sa communauté tout en attirant de nouveaux passionnés vers son studio.
Revenus de l’artiste
Lisa et son mari vivent dans un confort appréciable grâce à une combinaison d’activités variées. Lisa vend en moyenne un de ses totems par mois, ce qui représente déjà la moitié d’un salaire australien de base. À cela s’ajoutent ses workshops, organisés 6 à 7 fois par an, ainsi que ses « open studios », ouverts trois fois par semaine, où les participants paient pour créer leurs propres pièces dans son atelier. En complément, elle enseigne chaque mardi matin dans une école de design, où elle occupe un poste de professeure.
En parallèle, le couple tire des revenus de la location d’un Airbnb situé juste au-dessus du studio de Lisa. Les revenus de son mari, Scott, apportent également une contribution significative : en tant que menuisier et ébéniste indépendant, il propose ses propres workshops et « open studios » axés sur le travail du bois.
Il est donc difficile de chiffrer précisément les revenus de Lisa, mais il est clair qu’elle gagne confortablement sa vie. Elle a su se forger une place solide dans le monde de l’art à Sydney, développant un réseau de clients fidèles et de contacts professionnels dans sa région. Cette présence locale lui ouvre de nombreuses opportunités pour continuer à faire prospérer son activité.